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l'express

Candidate voilée : l'histoire secrète de l'affaire qui plonge LREM dans la crise

"La laïcité déchire La République en marche", saison 1, épisode... On ne parvient même plus à compter. Le serpent de mer de la discorde au sein de la macronie a encore frappé, comme il le fait depuis 2017 à intervalles irréguliers au gré de l'actualité. Cette fois, pourtant, il ne s'agit pas uniquement d'une escarmouche idéologique entre deux visions qui, vraisemblablement, ne se rabibocheront jamais. L'affaire du foulard islamique de Sarah Zemmahi, sur une affiche de campagne de candidats aux départementales dans le 1er canton de Montpellier, démontre également le malaise de certains parlementaires avec cette sensation que la majorité ferait prospérer le Rassemblement national, ainsi que leur méconnaissance criante des décisions prises par leur parti, attestant que celui-ci n'en est toujours pas tout à fait un. Au bout du compte, cela fait beaucoup.  

Dans la journée de samedi, le député LREM de l'Hérault Nicolas Démoulin, dont la circonscription couvre une partie de Montpellier, découvre le matériel de campagne en question. Il alerte alors le délégué général de La République en Marche, Stanislas Guérini, et Paris adresse une première sommation au binôme de candidats titulaires, Mahfoud Benali et Hélène Qvistgaard : "Soit vous retirez le matériel, et vous avez notre soutien ; soit vous ne le faites pas, et vous n'aurez pas l'investiture." Les discussions entre le référent départemental du mouvement et Benali n'y changeront rien, ce dernier ne bouge pas d'un iota. 

Article publié le 12/05/2021 à 09:21 lexpress.fr

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