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MAHFOUD BENALI

Législatives / Hérault (34-2) : pour Mahfoud Benali, la vérité vient du terrain

Le candidat, « Marcheur » de la première heure, assume son étiquette de dissident. Elu député, il s’inspirera de son expérience sur le terrain pour secouer le système.  Le 21 mai dernier, Mahfoud Benali annonçait lui-même sa candidature dissidente sur la 2ème circonscription de l’Hérault. Le parti présidentiel, Renaissance (ex-LREM), a plutôt surpris son monde en investissant l’ancienne saurélienne Annie Yague sur cette circonscription très montpelliéraine plutôt que le « marcheur historique » Benali.

Des dissidents sur la 2ème…

Lequel, donc, a décidé de faire cavalier seul : soit un candidat de plus sur cette très convoitée 2ème circonscription et un nouveau « dissident », puisque Muriel Ressiguier, la députée LFI sortante, part elle-aussi seule contre la candidate désignée par NUPES… On ne s’ennuie pas sur cette circo et il ne faudra pas compter Mahfoud Benali pour calmer les esprits.

Le cas Annie Yague choisie par Renaissance

Le candidat revient ensuite sur le choix d’Annie Yague par Renaissance. Déjà, en 2017, l’investiture lui avait échappée : « Je n’oublie pas qu’en 2017 une adjointe au maire m’a été préférée… Bilan des courses : c’est LFI qui a gagné ». 6 ans plus tard, l’histoire se répète « avec un autre choix discutable de LREM. Ce parti est devenu un parti comme les autres, et il tombera comme les autres à force de magouilles », fulmine le candidat qui assure continuer à soutenir Emmanuel Macron, tout ne contestant certains choix présidentiels.

De même, Mahfoud Benali, qui assume la paternité du dispositif 1 jeune/1 apprenti, veut aller plus loin et créer un dispositif national 1 jeune/1 solution : « Et sur certains métiers, je proposerai un dispositif 1 emploi/1 logement : pour certaines offres en tension, il faut trouver des solutions pour permettre aux employeurs d’être plus attractifs. Cet enjeu est ignoré mais il est crucial ».

La ZFE à Montpellier top « punitive »

Enfin, le candidat critique la mise en place de la ZFE à Montpellier : « Telle quelle, c’est surtout une entrave à la liberté de circuler. C’est une écologie punitive qui va impacter les moins riches qui ne pourront pas se payer des voitures à 50 000 €. Il faut le faire de manière non-violente et équitable. En France, il faut se décider à imposer la loi pollueurs/payeurs et j’y travaillerai ».

Mahfoud Benali : « je ne suis pas l’arabe de service »

Mahfoud Benali enfonce le clou : « toutes mes propositions sont inspirées par les gens, elles viennent de ma pratique du terrain. Je ne suis pas un candidat de salon… Ma grande force, c’est le terrain. J’y suis au quotidien, toute l’année, contrairement aux autres candidats. Le dissident, soutenu « par le mouvement centriste-écologiste », revient sur la nature de sa candidature : « J’assume mon indépendance, aussi bien électoralement que dans ma façon de penser. Quand je ne suis pas d’accord, je le dis : si je suis élu, je ne serai pas un député godillot comme les autres. Je reste fidèle à Emmanuel Macron même si je ne suis pas investi par LREM. Je déplore leur choix, mais je les préviens : je ne suis pas le petit arabe de service qui est là pour mobiliser les citoyens et faire le travail de terrain, mais pas suffisamment bien pour être investi... Ma candidature, c’est aussi un acte de révolte. »    

 

Par : Gil Martin

Publié le 28/05/2022 à 19:46

Source = ACTU.FR

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